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Entraide




Caroline Demeret, de l’unité GMVR à l’Institut Pasteur Paris est à la  recherche de cellules A549 ayant intégré des rapporteurs des voies Interferon (IRF-Luciferase ) et NFkB (NFkB-Luciferase)

Contact : caroline.demeret@pasteur.fr, tel : 01 45 68 85 26


Daniel Marc, de l'INRA-ISP à Nouzilly, propose un outil : des anticorps anti-NS1

La protéine Non-Structurale NS1 est un acteur important du cycle viral, et puisqu’elle est absente du virion sa détection constitue un marqueur intéressant du déroulement du cycle viral. C’est ce qui nous avait incités à produire un sérum et des anticorps dirigés contre NS1. Nous avions immunisé deux lapins avec un mélange de deux protéines NS1 “full-length” recombinantes dotées d’un His-tag C-terminal. Les deux protéines recombinantes étaient représentatives des allèles A et B de la protéine NS1 des virus influenza A, étant issues respectivement des virus A/HongKong/213/2003(H5N1) et A/turkey/Italy/977/1999(H7N1). Les sérums collectés lors de l’euthanasie (dénommés 30F et 31F) ont été en partie rassemblés, puis soumis à une précipitation au sulfate d’ammonium saturé. Parallèlement, des souris avaient été immunisées avec le même mélange de protéines recombinantes, ce qui avait permis de produire des anticorps monoclonaux, utilisables notamment en immunofluorescence.


Le sérum polyclonal « fonctionne bien » en immunofluorescence et en western-blot, mais peut-être y-a-t-il des marges d’améliorations. Son intérêt en immunoprécipitation n’est pas garanti. Nous ignorons les limites de ce sérum (sensibilité, spécificité), mis à part le fait qu’un western-blot couplé à la chemiluminescence permet de détecter aussi peu que 16 femtomoles de la protéine NS1 recombinante d’allèle B issue du virus A/turkey/Italy/977/1999(H7N1), un seuil qui pourrait encore être amélioré. Il n’est pas certain qu’un seuil aussi bas puisse être atteint pour des NS1 de séquences éloignées, notamment NS1 des virus humains saisonniers H3N2 et pdm2009, contre lesquelles il pourrait être utile de préparer un nouvel antisérum. Si vous pensez qu’un tel réactif pourrait vous être utile (l’antisérum actuel, ou bien un autre de spécificité légèrement distincte), n’hésitez pas à me contacter.

Contact : daniel.marc@inra.fr, tel : 02 47 42 79 85

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